Charte de l'Association Père Ceyrac

L’Association Père Ceyrac est une association d’intérêt général, non confessionnelle, qui apporte son soutien à des actions initialement engagées par le Père Ceyrac depuis les années 1950 en Inde, ou qui sont inspirées par la meme vision.

 

Les fonds collectés permettent d’assurer le  suivi, tant opérationnel

que financier, des  actions  de  terrain. Un compte rendu aux donateurs, relatif à l’utilisation des fonds et aux résultats mesurés sur le terrain, est assuré par l’Association et communiqué chaque année via les lettres d’information aux donateurs et sur son site internet.

 

L’Association n’existe qu’au travers des besoins du terrain. Le Père Ceyrac n’a jamais souhaité voir pérennisée une structure, aussi aurait-elle pu disparaître avec la mort du Père Ceyrac en 2012. Cependant, l'Association réaffirme sa vocation à continuer, tant qu’existeront des actions à mener en ligne avec la présente charte. Réciproquement, l’Association n’aura plus raison d’être lorsqu’elle ne trouvera plus de projets pertinents à appuyer.

 

La présente Charte vise à guider ses membres dans le choix des actions de développement à soutenir, qui doivent remplir les critères suivants :

  1. Partir des besoins observés sur le terrain,
  2. Être toujours ciblées sur les familles les plus démunies, en privilégiant un appui direct à des personnes bien identifiées 
  3. Etre concrètes, générant des résultats mesurables, et menées dans un souci d'efficacité
  4. Etre mises en œuvre par des professionnels compétents
  5. Donner lieu à des rapports d’exécution et financiers réguliers et détaillés
  6. Suivre une approche pragmatique et professionnelle des solutions à proposer aux populations en difficulté, dans la plus stricte neutralité confessionnelle et politique, et dans le respect des traditions des bénéficiaires
  7. Donner aux familles l’envie et la capacité d’améliorer par elles-mêmes leurs conditions de vie, en favorisant leur autonomie et en évitant toute action d’assistance qui pourrait les rendre dépendants

Les actions peuvent être mises en œuvre en Inde mais aussi dans d’autres pays, le critère important étant le niveau de pauvreté des familles bénéficiaires plutôt que le niveau de développement économique du pays concerné. 

Des enfants à Yercaud en 1998

«Il y a deux choses qui sont très différentes : la pauvreté et la misère. La pauvreté n’est pas quelque chose qui déshumanise ; Jésus-Christ était pauvre, les apôtres étaient pauvres, Marie était pauvre. C’est la misère qui peut déshumaniser, la richesse aussi déshumanise. Pour nous, le développement, c’est aider nos amis indiens à être davantage. C’était une des formules de Gandhi «le vrai développement, c’est être davantage». Or, pour être davantage, il faut un minimum d’avoir. Mais nous ne voulons pas créer une société à l’américaine avec des gadgets, ce n’est pas cela qui nous intéresse», écrit le Père Ceyrac dans Tout ce qui n’est pas donné est perdu !.