Lectures

"Pélerins des Frontières" - Pierre Ceyrac (Editions du Cerf,  11€)

 

Propos recueillis par Paul de Sinety

Préface par Maurice Joyeux, s.j.

 

Avec une énergie peu commune, le père Ceyrac se bat contre les injustices et pour la libération de l'homme, par-delà les frontières culturelles et religieuses. Il cherche le visage de Dieu à travers celui des plus démunis : intouchables, orphelins, victimes de la guerre et de la famine, amputés de l'amour.

À tous ceux-là Pierre Ceyrac dit que tout homme est aimé de Dieu et pardonné par lui. Enfin, il croit fermement qu'un jour, après le «travail d'enfantement» dans lequel notre monde vit aujourd-hui tous seront libérés, ceux qui sont rejetés comme ceux qui les rejettent.

 

 

"Tout ce qui n'est pas donné est perdu" - Père Ceyrac (Editions Desclée de Brouwer, 12€)

 

Propos recueillis par Paul de SINETY

 

"J'ai vécu une immense aventure. J'en suis très reconnaissant. J'ai rencontré des gens hors du commun, de très grands saints, comme mère Térésa, ou de très grands personnages, comme le Mahatma Gandhi. J'ai rencontré des gens de très grande stature jusqu'aux derniers petits, des gens de la rue, qui sont extraordinaires et dont on parle si peu. Mais ce sont eux qui font d'abord la texture de nos vies, qui en impriment le filigrane".

 

"Une vie pour les autres, l'aventure du Père Ceyrac" - Jérome Cordelier (editions Perrin)

 

"Pierre Ceyrac, dit le "Père Ceyrac" était fondamentalement un homme d’action, ce n’était pas un penseur comme les théologiens par exemple qui ont un rayonnement beaucoup plus spirituel. Avant de partir en Inde, il n’avait jamais quitté sa Corrèze natale, et pourtant il a choisi d’être missionnaire dans la Compagnie de Jésus. En 1937, il embarque pour les Indes britanniques et sera ordonné prêtre à Kurseong. Il se met tout de suite au service des autres et son influence sera importante en Inde où il a construit des dispensaires et des orphelinats. Cependant, une des parties les plus trépidantes de sa vie sera son action à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande où il accueillait au camp Site II entre autres, les milliers de réfugiés cambodgiens fuyant la folie du régime de Pol Pot.Sa spiritualité passait par l’action, et sa vocation était vraiment de venir en aide aux autres et il y a dévoué toute sa vie".

 

 

"Mes racines sont dans le ciel"  - Père Ceyrac (Editions Presse de la Renaissance, 10€)

 

Le Père Ceyrac nous confie un récit d'histoires de vies et de rencontres qui l'ont bouleversés durant les 70 années passées en Inde parmi les étudiants des universités de l'Inde , et partageant le quotidien et les confidences des familles les plus pauvres.

Il rend hommage à ceux qu'il a croisés sur sa route, nous lègue l'espérance qui l'habite au crépuscule de sa vie et nous apprend à ne jamais désespérer de l'être humain.

 

 "Le curé d'Ars, le Père Ceyrac" (BD.Collection : Les chercheurs de Dieu.

Bayard jeunesse, paru en 2012, 11€50)

 

Collection "les grands témoins" en BD, 3° volume, Bayard jeunesse, paru en 2019 (17€20).

 

Pierre Ceyrac ou la grâce d'aimer - Anne-Sophie Constant (Editions Albin Michel, 2090)

 

Il révélait Jésus par sa personne : tel est le sentiment de ceux qui ont eu la chance d’approcher un jour Pierre Ceyrac (1914-2012), considéré aujourd’hui par beaucoup comme un saint. Né dans une grande famille de notables de Corrèze, entré à dix-sept ans au noviciat des jésuites, il était parti à vingt-trois ans pour l’Inde qui l’attirait depuis toujours. C’est dans ce pays qu’il devait mourir presque centenaire, après des décennies consacrées à vivre avec et pour les plus pauvres. Entre temps, il avait fait une parenthèse de treize années dans les camps de Thaïlande, au secours des réfugiés cambodgiens fuyant le génocide. De cette vie entièrement offerte, Anne-Sophie Constant nous livre l’essentiel en allant chercher, au-delà d’une action humanitaire, la « grâce d’aimer » qui a toujours habité cet homme humble et ouvert à tous. Ainsi nous est-il permis de pénétrer la spiritualité incarnée que Pierre Ceyrac résumait d’une phrase qui exprime la radicalité de son engagement : «Tout ce qui n’est pas donné est perdu».