Le Père Ceyrac et l'Association

 

Le Père Ceyrac, un missionnaire jésuite français, œuvrait depuis plus de 70 ans en Inde en faveur des enfants et des exclus de la société indienne. En menant un combat "non pour les droits de l’homme, mais pour le droit d’être un homme", Pierre Ceyrac a contribué à l’évolution de la société indienne durant ces dernières décennies et s’est érigé en véritable artisan de paix.

 

Le 30 mai 2012 le Père Pierre Ceyrac nous quittait.

 

Aujourd'hui l'association Père Ceyrac continue à soutenir les projets qu'il a initiés et ceux dont il était proche, toujours en faveur des plus démunis en Inde.

 

Le Père Ceyrac à Singanur en 1998

 

Le Père Ceyrac, très lié à sa famille, était spontanément désireux de sensibiliser ses proches (cousins, neveux..) aux projets dont il s’occupait en Inde. En réponse à son appel, un petit noyau s’est constitué au sein de sa famille et d’amis proches, qui a donné naissance à             » l’Association Père Ceyrac « .

Aujourd’hui cette association regroupe une dizaine de personnes qui s'impliquent bénévolement, et soutient des actions d'aide au développement en faveur des familles les plus pauvres essentiellement en Inde, dans le respect de la Charte du Père Ceyrac.

 

Pierre Ceyrac ou la grace d'aimer

En février 2020 sortira un livre sur la vie du Père Ceyrac (Anne-Sophie Constant, éditions Albin Michel).

Le livre

Il révélait Jésus par sa personne : tel est le sentiment de ceux qui ont eu la chance d’approcher un jour Pierre Ceyrac (1914-2012), considéré aujourd’hui par beaucoup comme un saint. Né dans une grande famille de notables de Corrèze, entré à dix-sept ans au noviciat des jésuites, il était parti à vingt-trois ans pour l’Inde qui l’attirait depuis toujours. C’est dans ce pays qu’il devait mourir presque centenaire, après des décennies consacrées à vivre avec et pour les plus pauvres. Entre temps, il avait fait une parenthèse de treize années dans les camps de Thaïlande, au secours des réfugiés cambodgiens fuyant le génocide. De cette vie entièrement offerte, Anne-Sophie Constant nous livre l’essentiel en allant chercher, au-delà d’une action humanitaire, la « grâce d’aimer » qui a toujours habité cet homme humble et ouvert à tous. Ainsi nous est-il permis de pénétrer la spiritualité incarnée que Pierre Ceyrac résumait d’une phrase qui exprime la radicalité de son engagement : «Tout ce qui n’est pas donné est perdu».

 

 

L'autrice

Docteur et agrégée de lettres classiques, Anne-Sophie Constant est spécialisé de poésie contemporaine, en particulier du poète Pierre Emmanuel, auteur duquel elle a publié une anthologie en spiritualités vivantes (La seconde naissance, 2016). Elle est une amie de l'Arche et de Jean Vanier depuis longtemps, et a publié Jean Vanier : Portrait d'un homme libre chez Albin Michel en 2014, repris en poche en 2019 dans une édition augmentée.



Chers Amis,

 En cette période de choix de société, je vous confie ces quelques lignes
 extraites d’une lettre que le Père Ceyrac m’adressait en 1991 :
 «Ma chère petite Véronique,
Je penserai donc que la meilleure manière de donner une dimension qui résumerait toute l’histoire du passé, donnerait un nouveau souffle et une nouvelle vision pour l’avenir, serait d’élargir nos horizons jusqu’aux extrémités du monde, et aux plus pauvres des plus pauvres.
C’est la seule manière, je crois, pour nous, d’être dignes de ceux qui nous ont précédés, et à qui nous devons d’être ce que nous sommes aujourd’hui.
Voici une bonne raison je crois de donner un sens à notre vie, en s’ouvrant avec ceux qui n’ont pas eu la chance de recevoir autant que nous ».

 

Le Père Ceyrac aimait nous rappeler que plus on s’ouvre aux plus pauvres, plus notre vie quotidienne s’enrichit.

V. Ponchet de Langlade- Harris, Présidente